Réseau de proxénétisme : huit mineurs condamnés à Toulouse

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Le Tribunal pour enfants de Toulouse condamne huit mineurs dans une affaire de proxénétisme (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

Le Tribunal pour enfants de Toulouse a prononcé vendredi huit condamnations à des peines de prison contre des mineurs impliqués dans un réseau de proxénétisme. La męme juridiction a acquitté une jeune femme, elle-męme victime de prostitution au sein du réseau, qui était également poursuivie pour proxénétisme.

Les peines prononcées contre les huit mineurs varient de cinq ans, dont 18 mois avec sursis probatoire, à 18 mois, dont 10 mois avec sursis simple. L'un des adolescents condamnés transférait des fonds entre les différents participants du réseau. Ce procès devant le tribunal pour enfants intervient après la condamnation de 13 adultes par le Tribunal correctionnel de Toulouse le 10 octobre dernier.

Acquittement d'une victime

Le président du tribunal a expliqué à l'AFP que la jeune femme acquittée n'était pas « en état d'avoir un discernement plein et entier » concernant les faits qui lui étaient reprochés. La cour a pris en compte son jeune âge, les violences qu'elle a subies alors qu'on la contraignait à se prostituer, et la coercition dont elle était victime.

Son avocat Guillaume Léguevaques a déclaré à l'AFP que cette décision représente « un énorme soulagement pour (s)a cliente ». Il a souligné qu'il s'agissait de « un combat qui a été extręmement douloureux pour elle, coûteux physiquement et mentalement ». L'avocat a ajouté : « Le fait d'ętre reconnue comme partie civile va l'aider à se reconstruire, maintenant c'est très, très long quand on a subi ce qu'elle a subi ».

Un réseau dirigé depuis la prison

Le réseau de proxénétisme exploitait des adolescentes et de jeunes filles placées ou suivies par l'Aide sociale à l'enfance (ASE). Les opérations s'étendaient de Toulouse à Paris, en passant par la Suisse et la Belgique.

Le chef du réseau, Olivier Habchi Hamadouche, 29 ans, dirigeait les activités depuis sa cellule de prison, où il purgeait déjà une peine criminelle. Le tribunal l'a condamné à 14 ans de prison.

La fugue de la jeune femme acquittée d'un foyer de l'ASE et un signalement anonyme ont déclenché l'enquęte. Le tribunal a tenu les débats à huis clos.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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