Crash Rio-Paris : Air France et Airbus rejugés en appel

upday.com 1 tydzień temu
Photo de la marine brésilienne publiée le 8 juin 2009 montrant des plongeurs en train de récupérer une dérive de l'avion A330 d'Air France qui s'est écrasé dans l'Atlantique le 1er juin 2009 -

Air France et Airbus comparaissent à nouveau devant la justice pour le crash du vol Rio-Paris. Le procès en appel a débuté ce lundi devant la cour d'appel de Paris, seize ans après l'accident qui a coûté la vie à 228 personnes. Les deux entreprises avaient été relaxées en première instance en avril 2023.

Le 1er juin 2009, l'Airbus A330 du vol AF447 s'est abîmé dans l'Atlantique quelques heures après son décollage de Rio de Janeiro. Les 216 passagers et 12 membres d'équipage, représentant 33 nationalités dont 72 Français et 58 Brésiliens, ont tous péri dans l'accident.

L'origine de la tragédie

L'enquęte a établi que l'accident avait pour origine le givrage des sondes de vitesse Pitot. L'avion évoluait à haute altitude dans la zone météorologique difficile du "Pot au noir", près de l'équateur, quand ces instruments ont cessé de fonctionner correctement.

Déstabilisé par cette panne, l'un des copilotes a adopté une trajectoire ascendante fatale. Les trois pilotes n'ont pas réussi à reprendre le contrôle de l'appareil qui a décroché et heurté l'océan 4 minutes et 23 secondes plus tard.

Les reproches de la justice

Air France est poursuivie pour défaut de formation adaptée aux situations de givrage des sondes Pitot. La compagnie n'aurait pas suffisamment informé ses équipages sur ces incidents critiques selon l'accusation.

Airbus fait face à des reproches concernant la sous-estimation de la gravité des défaillances des sondes anémométriques. Le constructeur européen n'aurait pas pris les dispositions nécessaires pour alerter d'urgence les compagnies équipées de ces instruments.

Un procès technique attendu

Le tribunal de première instance avait reconnu des "imprudences" et "négligences" mais estimé qu'aucun "lien de causalité certain" n'avait pu ętre démontré avec l'accident. Malgré les réquisitions de relaxe du ministère public, le parquet général a fait appel "afin de donner leur plein effet aux voies de recours prévues par la loi".

Sur les 489 parties civiles du procès initial, 281 se sont jointes à l'appel. "Certaines se sont lassées, ont lâché la rampe, pour essayer de tourner la page. D'autres sont toujours extręmement combatives et veulent absolument que justice soit rendue", explique Me Alain Jakubowicz, avocat de nombreuses familles.

Le procès se déroulera jusqu'au 27 novembre avec un premier mois consacré aux auditions de témoins et d'experts. Les représentants d'Airbus et Air France seront interrogés à partir du 27 octobre. Les entreprises encourent jusqu'à 225 000 euros d'amende.

Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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