Sept hommes ont été condamnés à des peines de prison allant de 12 à 35 ans pour des viols systématiques commis sur deux adolescentes transformées en esclaves sexuelles. Cette affaire emblématique des "grooming gangs" britanniques s'est conclue par la peine maximale de 35 ans pour Mohammed Zahid, âgé de 65 ans et chef du groupe d'origine pakistanaise.
Le juge Jonathan Seely du tribunal de Manchester a prononcé des condamnations sévères, déclarant que « ces deux filles étaient extręmement vulnérables (...), elles ont été passées de main en main à des fins sexuelles, maltraitées, humiliées, avilies ». Les abus se seraient déroulés entre 2001 et 2006, selon franceinfo, les victimes ayant seulement 13 ans au début de leur calvaire.
Contexte judiciaire
Mohammed Zahid opérait comme vendeur de lingerie sur le marché de Rochdale, utilisant cette position pour attirer des adolescentes vulnérables avec des promesses d'alcool et de drogues, révèle franceinfo. L'investigation, baptisée Opération Lytton, avait été lancée en 2015 par la police du Grand Manchester pour cibler spécifiquement les cas d'exploitation à Rochdale.
Cette condamnation s'inscrit dans une série de poursuites continues, comme l'indique bfmtv avec la récente condamnation d'un homme de 81 ans à 46 ans de prison dans une affaire similaire. Les autorités judiciaires démontrent ainsi leur détermination à poursuivre ces crimes malgré les années écoulées.
Phénomène national
Pendant plusieurs décennies, des groupes d'hommes majoritairement d'origine pakistanaise se sont attaqués à des filles et jeunes filles, principalement blanches et issues de milieux défavorisés, dans plusieurs villes anglaises. Plus d'une centaine d'hommes ont déjà été condamnés selon les données officielles, tandis que les victimes sont estimées à plusieurs milliers.
La police et les services sociaux ont été sévèrement critiqués pour leur échec à protéger ces victimes vulnérables. En juin 2024, rapporte le parisien, le gouvernement a présenté des excuses officielles par la voix d'Yvette Cooper, reconnaissant des « décennies » de défaillances institutionnelles dans la protection des victimes.
Sources utilisées : "Le Figaro", "le parisien", "franceinfo", "bfmtv" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.